Des milliers de roses... (pv Momiji)

Hatori marchait à toute vitesse sur le chemin du retour pour entrer dans le manoir Sôma. Il fut accueillit pas une servante encore une fois. Elle lui fit la morale comme toujours mais Hatori n'écoutait rien du tout, ayant encore le goût de ce baiser avec Kana. Ce jour... c'était le plus beau de sa vie et rien n'y personne ne le gâcherait. Après être allé donner du sirop à Akito, Hatori monta à toute vitesse les marches de la maison et il poussa la porte de son bureau ou plus que quelques feuilles de travail ne l'attendait.

Hatori ouvrit en grand la fenêtre. Le soir commençait lentement à tomber et les maisons alentour étaient peu à peu plongées dans la pénombre de la nuit. Hatori regarda au loin, étant encore enivré de tout ce qui venait de se passer dans une seule journée qui s'annonçait normalement banale et monotone. Le médecin des Sôma était euphorique et sa naturelle impassibilité se fenit en un masque de joie et de sourire sans fin. Heureux...? Oui, il l'était.

-Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi. Et d'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois. De leur amour plus bleu que le ciel autour. Tu as versé sur ma vie des milliers de roses...

Hatori laissa le vent du crépuscule balayer ses cheveux noir et il ferma les yeux, entendant le vent lui renvoyait la chanson qui naissait dans sa gorge. Une chanson de Francis Cabrel. Oui, ça faisait vieux jeu mais Hatori n'en avait que faire... Il était heureux et cette chanson lui rappela la première fois qu'il avait vu Kana Sôma. Cette musique passait à la radio. Pourquoi changeait-il ainsi du jour au lendemain? Il l'ignorais. Il remplaça même le om de "Marie" par Kana, même si ça sonnait moins bien.

-Petite Kana, je parle de toi, parce qu'avec ta petite voix, tes petites manies, tu as versé sur ma vie des milliers de roses. Petit furie je me bat pour toi pour que dans dix mil ans de ça, on se retrouvent à l'abri sous un ciel aussi jolie que des milliers de roses. -Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi. Et d'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois. De leur amour plus bleu que le ciel autour...

Il pensa alors à Momiji qui savait si bien jouer du violon. Est-ce que lui aussi aimait une fille pour qui il chanterai une chanson d'amour avec son violon? Il le voyait si bien. Il espérait qu'il aurait la joie de vivre un peu plus heureux. Et dire que lui, il lui avait retiré une partie de son bonheur et qu'il souffrait en cachant cette souffrance par des sourires. Hatori laissa le vent balayer ses cheveux, arrêtant là cette chanson.

Momiji rentrait à peine du lycée et, tout heureux de sa journée, comme la plupart du temps. Il entra dans le manoir et salua joyeusement le monde qu'il voyais. Il longea le couloir pour arriver dans sa chambre. Il n'avait qu'une hâte, jouer de son violon. Hier, il n'avait pas eu le temps car il avait croulé sous les devoirs donnés. Mais aujourd'hui, il déposa son sac en forme de lapin sur son lit et sautilla jusqu'au bel étui noir. Il l'ouvrit avec précaution et s'empara de l'instrument avec une douceur sans pareilles. Il saisit ensuite l'archet de bois. Il déposa légèrement le violon sur son épaule et ferma les yeux. Il se mit à jouer un air un peu mélancolique, l'une des seules partition de violon de Chopin. Il joua un long moment, submergé par sa musique et lorsque le morceaux prit fin il tendit ses petites oreilles, quelqu'un chantait. C'était Hatori. Il chantait pour Kana.

-...Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi. Et d'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois. De leur amour plus bleu que le ciel autour...

Momiji aimait bien cette chanson, Hatori chantait juste et sa voix était belle. Momiji eu l'envie soudaine de l'accompagner avec son propre instrument. Il ouvrit la baie vitrée et réinstalla le violon sur son épaule. Derechef, il ferma les yeux et commença à glisser l'archet sur les cordes de l'instrument pour en faire sortir une magnifique mélodie. Il ne remarqua pas qu'Hatori avait stopé son chant et continua sur sa lancée. Il jouait avec légèretée et le son produit était pareil à du cristal. Le vent emportant les quelques mèches folles du jeune homme, ne le gênant pas pour autant.

(pas très long, désolée, je me ratrape sur le prochain)

Hatori regardait le crépuscule tomber lentement, plongeant de plus en plus vite les maison dans l'obscurité. Il regarda la cours du manoir ou l'ombre des arbres était de plus en plus grandissante dans le rouge orange du soleil qui disparaissait peu à peu derrière la bâtisse et les colline au loin, à l'ouest. Le vent n'était pourtant pas si frais que ça, doux et presque chaud. Tiède disons. Pas de neige aujourd'hui. La première étoile allé dans quelques instant s'allumer dans le ciel encore tout orange et mauve un peu plus à l'ouest. La musique de la chanson qu'il avait chanté quelque minutes plus tard raisonna alors dans la maison d'à côté. La musique faite au violon. Hatori eut un léger sourire alors que le doux bruit du violon résonnait dans le parc du manoir. Le médecin apperçut Momiji qui jouait doucement avec légerté de l'instrument qu'il chérissait beaucoup.

Hatori eut un sourire au lèvres encore plus grand et il ferma les yeux, le vent s'engouffrant dans son bureau, faisant frémir les papiers déposés sous un classeur. Hatori se retourna doucement pour appuyer ses mains contre le rebord de la fenêtre et regarder la pièce ou il travaillait tout les jours. Avant ici il y avait aussi une personne qu'il chérissait le plus au monde qui venait travailler avec lui et l'accompagner dans tout ce qu'il faisait. Kana l'aidait beaucoup et elle le soutenait dans tout ce qu'il faisait. À l'époque il s'était dit qu'il aurait mieux valut prendre UN assistant au lieu d'un prendre une. Mais ça avait été les plus belles années de toutes son existences.

Les arbres qui commençaient à fleurir dans l'allée de la cour et aussi à côté des murs de la bâtisse laissés tombés les pétales blancs des cerisiers sur les dalles grises ou de l'herbe verte commençait à pousser entre chacune d'elles. Le médecin écouta les dernières notes de la chanson qu'il avait chanté et qui avait été reprise au violon par Momiji et il se retourna pour regarder dans la chambre du jeune lapin qui levait son arche. Hatori se laissa penché par la fenêtre et regarda encore une fois au loin. La nuit tombé encore un peu plus, plongeant petit à petit la rue dans l'ombre et les ténèbres. Les réverbères s'allumèrent petit à petit, lentement, un par un. Hatori ferma alors la fenêtre en jetant un dernier coup d'œil à Momiji et son violon. Quel brave garçon! Hatori l'avait tellement fait souffrir en effaçant la mémoire de sa mère qui était complètement hystérique. Un peu comme Kana mais qui criait à longueur de journée. Hatori passait en quelque sorte pour la personne cruelle de la famille Sôma.

Hatori saisit sa sacoche en cuir, ne sachant plus ce qu'il faisait et ou il était vraiment depuis qu'il était revenu de chez Kana. Son cœur était léger et tout lui paraissait sublime. C'était l'heure des consultations général pour tout les Sôma en commençant par les douze ou du moins ceux qui étaient de l'intérieur. Il sortit de son bureau et jusque dans la cours. Il la traversa silencieusement, toujours son sourire aux lèvres. Il jeta un coup d'œil à la grille qui donnait sur la rue. Fermée. Il paraissait si simple de l'ouvrir et de partir rejoindre Kana pour une vie normale comme tout le monde en faisant juste attentions aux autres filles. Mais Hatori ne pouvait pas abandonné Akito. Par principe et un peu par pitié aussi. Il frappa doucement à la maison de Momiji ou plutôt la maison ou il y avait sa chambre et entra. Il aurait pu rester à l'intérieur du manoir pour rejoindre la maison ou il y avait Momiji mais ce n'était même pas la peine.

-Je ne te dérange pas, Momiji? C'est l'heure de la consultation général.

Hatori déballa doucement ce dont il avait besoin pour une simple consultation à commencer par son stétosope. Il osculta doucement la poitrine de Momiji.

-Tu joues de mieux en mieux du violon même si tu as arrêté tes cours pour que Momo ne te croise pas.

Momiji était complètement absorbé par le son émis par son violon. Lorsque vinrent les derniers accords, il retourna à l'intérieur de sa chambre. Derrière lui, il referma la baie vitrée sans bruit. Le silence avait repris ses droits. Mais Momiji sortit la partition qu'il travaillait en ce moment et la déposa sur le socle. Puis, il réinstalla l'instrument sur son épaule et répéta son jeu. Il avait un peu de mal depuis qu'il ne se rendait plus chez son professeur mais il se débrouillait tant bien que mal. La musique qui sortait du violon n'était pas encore parfaite, mais le morceau choisit était dur et il avait du mérite de le jouer sans fausses notes, il la jouait d'un ton neutre, il n'arrivait pas encore à y mettre ses sentiments. Il s'exerçait avec aplication sur ce morceau bien dur pour son âge. Il pensait chaque jour à Momo, sa petite soeur qui voulait qu'il devienne son grand frère. La révélation de Tohru avait fait naître une joie immense dans le coeur du jeune garçon. Momo avait prenait des cours de violon pour lui ressembler, cela mettait Momiji de bonne humeur. Elle était magnifique avec ses grands yeux profonds. Cette pensée vint réaussé son jeu, il avait trouvé comment glisser ses sentiments dans le morceau! Enfin, il jouait maintenant aussi bien qu'un violoniste professionnel. Il continua à jouer ainsi jusqu'à ce qu'entre Hatori, sa malette de docteur à la main. La consultation évidamment! Il ne se rapellait jamais du bon jour.

-Je ne te dérange pas, Momiji? C'est l'heure de la consultation général.

Biensur qu'il ne dérangeait pas! Hatori ne dérangeait jamais personne! Momiji fis un signe négatif de la tête et pendant que le docteur déballait ses outils, il reposa son violon dans le bel étui et le referma. Il se débarrassa ensuite de son tee-shirt, laissant parraître son torse mince.

-Tu joues de mieux en mieux du violon même si tu as arrêté tes cours pour que Momo ne te croise pas.

Momiji sourit doucement à cette parole. C'était très gentil de sa part de dire cela. Il était vrai qu'il avait progressé mais il avait encore beaucoup de chemins à franchir avant d'espérer être musicien un jour. De plus, il lui faudrait l'accord d'Akito, chose encore plus dure à espérer...

-Merci Hatori! J'ai plus de mal qu'autrefois mais je m'en sort!

Hatori sourit tout en rangeant son stétoscope. Il jouait toujours aussi bien et, ma foie, Hatori le verrait bien devenir un violoniste plus tard. Plus tard... Tout cela était un peu étrange pour les Sôma. Personne n'avait l'habitude de parler de l'avenir. C n'était quelque quelques chose de pas très sur. Il fallait choisir quelque chose sans risque et d('assez discret et de proche aussi. Afin de ne pas être trop loin d'Akito. Le médecin rangea son stétoscope dans sa poche de la grande blouse blanche qu'il portait presque tout le temps sauf les jours de "congé.". Il il pouvait sortir se promener. Ce qui était rare par ailleurs.

Momiji lui dit avec son grand sourire habituelle que c'était plus dure mais qu'il se débrouillait. Ca, Hatori le voyait très bien! Il lui tapota la tête. Signe affectif qui était rare, très rare. Il se retourna et déposa sa mallette sur le sol, s'agenouilla et prit une seringue d'un air inquiet. La respiration du jeune lapin l'inquiété un peu... beaucoup. Il ne voulait pas l'inquiété trop mais... Il allait dire que c'était juste une analyse pour voir si tout allait vraiment bien. Il n'inquiéterait Momiji que si cela était nécessaire.

Il saisit un bande pour pouvoir serrer le bras du lapin et ainsi faire la prise de sang. Il versa un peu d'endrophine sur un coton et l'appliqua dans le code de Momiji après avoir serrer la bande juste en dessus. Il planta la seringue dans son bras set en retira le sang rouge. Hatori lui sourit gentiment et plaça le liquide dans un petit flacon qui rangea dans l'une de ses poche de sa blouse.

Ensuite, Hatori vérifia si Momiji ne couvrait pas une autite, puis il vérifia un peu les trucs banals. Rien de particulier mise à part sa respiration... Le médecin retira à nouveau sons stétocope et souleva le tee-shirt de Momiji dans son dos.

-Tu peux tousser s'il te plaît?

Hatori était vraiment classe en tenue de médecin. Momiji aurait bien eu envie de la mettre par moments, mais il savait pertinement qu'elle ne lui irait pas et qu'Hatori ne serait pas content de cet emprunt. Momiji avait lui aussi souffert lorsque Kana était partie, Hatori était devenu si froid et triste. Le jeune lapin avait beaucoup de peine de le voir ainsi. Mais il allait bien mieux ces derniers temps, la raison lui était inconnue. Pendant que le médecin l'oscultait, il regardait les pétales de fleurs de l'été qui tombait dans le jardins, les cerisiers étaient si beaux en ce moment... Quand il eu répondut à son oncle pour le violon, celui-ci lui tapota affectueusement la tête. Momiji fut heureux de ce rare signe d'affection dont il avait droit aujourd'hui. Il fut surpris de la prise de sang qu'il lui faisait mais gardat le silence. Dehors, on entendait seulement le chant des oiseaux et le rire lointain des enfants. Il sentit à peine la seringue dans son bras et vit son sang se retrouver dans le petit flacon que tenait Hatori. Puis, Hatori regarda un peu partout, voir s'il n'était pas malade et lui demanda de tousser. Momiji obéit immédiatement:

-Hum! Hum!

Le son qui sortait sonnait creux et sa toux était très sèche. Momiji était surpris, car il ne l'avait pas remarquer de toute la journée...

Momiji finit par tousser. Mais il s'agissait d'une toux sèche. Hatori fronça les sourcil et il rangea encore une fois son stétoscope. Il baissa le tee-shirt de Momiji avant de le regarder. Soit une simple toux, soit un début d'angine! Hatori soupira. Un rapport à faire en plus. Ne pouvaient-ils pas prendre soins de leur santé tout seul? Aïe aïe aïe!

Il sourit à Momiji néanmoins. Peut-être n'était-ce pas grand chose après tout et puis Hatori n'avait que ça à faire de ses journées; Il irait bientôt revoir Kana bien entendu mais... Ce n'était pas tout de suite, juste le temps de bien croire ce qu'il s'était passé et de prévoir des excuses pour la semaine auprès d'Akito. Ce qui n'allait pas être une mince affaire soit dit en passant!

-Tu vas bien en ce moment Momiji? Au lycée, ça va? Tu ne fat pas trop le fou dans la classe j'espère bien. Je vais te donner du sirop parce que a toux et un peu sèche, mais ne t'en fait pas trop.

Il lui fit un clin d'œil. C'était tellement rare qu'il soit de bonne humeur... Ou du moins qu'il montre ainsi ses sentiments. Ca faisait depuis que Kana avait eut la mémoire effacé par sa faute. Hatori voulait se retrouver le plus vite possible en face d'elle à rire et à boire un café. Il espérait ne pas cassé une nouvelle tasse la prochaine fois! La prochaine fois? Oui... Il allait retourner chez elle très bientôt.

-Tu n'aurais pas par hasard quelques excuse à sortir aux servantes d'Akito pour sortir sans soupçon du manoir?

» Momiji Soma